sophrologue
La sophrologie est une aide complémentaire. Elle ne se substitue pas à un suivi ou traitement médical, ni à une psychothérapie.
08/12/2022
Le cancer du sein, on en parle !
C'est le 1er cancer féminin en France (en terme de fréquence), avec plus de 50 000 nouveaux cas chaque année ; près d'1 femme sur 9 sera concernée au cours de sa vie.
Alors, on voit les campagnes d'incitation au dépistage (par l'autopalpation, les rendez-vous gynécologiques réguliers et la mammographie / échographie), afin de diagnostiquer au plus tôt la maladie, et ainsi améliorer le parcours de soins et augmenter les chances de survie. Car 3 cancers du sein sur 4 guérissent.
Cependant plus de 10 000 femmes décèdent chaque année d'un cancer du sein. Si ce n'est pas le sujet de cet article, nous pouvons néanmoins avoir une pensée pour toutes ces femmes et leurs proches.
On aperçoit des rubans roses partout à l'automne chaque année, pendant "Octobre rose", le mois dédié à la sensibilisation au cancer du sein.
On entend que quelqu'un dans notre entourage a été malade, ou vient de l'apprendre, ou est encore en traitement.
On connaît à peu près les traitements : tumorectomie (ablation de la tumeur uniquement), mastectomie (ablation du sein entier), chimiothérapie, radiothérapie, hormonothérapie... Selon le type de cancer, les personnes malades ne recevront pas le même traitement.
On imagine, ou on a déjà observé, ce que peut être cette épreuve... Au niveau physique : douleurs, tiraillements, perte de mobilité, perte des cheveux (parfois ongles, poils...), désordre du transit digestif, fatigue... Ce sont souvent les conséquences ou les effets secondaires de la maladie, mais aussi des traitements et chirurgies. Au niveau mental et émotionnel : incertitude, anxiété, peur de la perte de féminité, doutes sur les décisions à prendre, deuil de son corps tel qu'il était jusqu'ici...
On sait que de nombreuses associations existent et organisent des activités et des formes d'aide ou d'entraide.
Ce dont on parle moins, c'est l'après.
Une fois que le traitement, ou le parcours de soins, est terminé. Une fois que la rémission est annoncée.
Lorsque j'accompagne en sophrologie des femmes ayant eu un cancer du sein, souvent, dès le lendemain de la dernière séance de rayons par exemple, la question de la suite se pose. L'agenda est enfin libre, plus de rendez-vous médicaux ! ou seulement quelques visites de contrôle très éloignées... Alors qu'on a été en arrêt maladie souvent plusieurs mois, et qu'on a (dans le meilleur des cas) reçu de l'aide de ses proches ou de professionnels pour les tâches quotidiennes, il va maintenant falloir reprendre le travail, les tâches ménagères ou familiales, la vie..?
Et pourtant. C'est souvent un moment de grande fatigue et d'anxiété. Un moment mal connu et mal appréhendé.
A la fin du traitement, à l'annonce de la rémission, ce n'est pas forcément la fin du parcours de soins.
D'abord, une convalescence est presque toujours nécessaire, c'est encore une étape pour se soigner, pour se reposer, retrouver le sommeil, l'appétit ou encore un transit normal, récupérer un minimum d'énergie, laisser les cicatrices se fermer et se consolider, sur la peau, mais aussi à l'intérieur dans les tissus. La convalescence est aussi et surtout nécessaire pour "digérer" ou "intégrer" ce qui nous est arrivé. Il n'y a plus de combat à mener au jour le jour. Le combat est gagné. Toutes les émotions retombent et se mêlent. Il peut en résulter une grande sensibilité à toutes les stimulations extérieures, ou une immense tristesse qui s'exprime enfin, ou bien une sensation d'être "groggy" comme après un gros effort, perdue, sans repères, ou encore une euphorie agitée, ou tout autre chose, cela dépend de chacune. En tout cas, souvent, de grandes émotions. Le rythme de vie habituel a suspendu son cours à l'annonce de la maladie, puis le rythme des traitements et opérations chirurgicales a pris le relais. D'un coup, tout s'arrête. Comment savoir où on en est? En prenant le temps... Et en étant aidée, encore, par ses proches et par des professionnels.
Ensuite, le parcours de soins peut se poursuivre. Parfois, de nombreuses séances de kiné sont nécessaires, des massages, des exercices, ainsi qu'une reprise de l'activité physique par des séances de sport adapté. D'autres fois, on souhaite envisager une reconstruction mammaire, avec encore son lot de questions, de doutes, de décisions à prendre, de parcours de rendez-vous médicaux et opérations chirurgicales... Quelques fois, il faut prévoir une mastectomie prophylactique (préventive) de l'autre sein, à cause de risques accrus. Il est important de dire aussi que l'hormonothérapie peut durer plusieurs années après la rémission. Le changement hormonal (qui peut aller jusqu'à la ménopause chimique dans certains cas) peut entraîner un changement d'humeur plus ou moins grand, et un changement physique à plusieurs niveaux (peau, cheveux, poids, pilosité, régulation thermique, fatigue...). On peut même avoir l'impression de ne plus être soi-même, d'avoir changé de caractère ou de façon d'être. Le chemin peut être semé d'embûches pour se re-connaître et s'accepter. Encore une épreuve. Toutes ces phases de reconstruction physique et mentale nécessitent du temps et de l'énergie. On trouve son rythme et ses choix à tâtons, au fur et à mesure, en s'écoutant.
Enfin, on tâtonne aussi pour se réapproprier son corps, qui a changé, qui est différent, amputé ou greffé, qui ne sera plus jamais exactement le même. On peut avoir l'impression que notre corps n'était qu'un objet médical pendant un certain temps. Du temps encore est nécessaire pour apprivoiser ce nouveau corps et s'en faire un ami, un complice d'intimité ; et pour l'habiter pleinement. Il n'y a pas de méthode toute faite, chacune trouvera la sienne.
Et encore... L'épreuve de la maladie remet quelques fois en question nos choix de vie personnels et/ou professionnels : couple, lieu de vie, métier, lieu de travail, activités de loisirs... A nouveau, du temps est nécessaire pour reconstruire une vie que l'on aime, repartir sur un chemin qui nous convient, avec des projets enthousiasmants, aussi simples soient ils.
Cette période "après cancer", vous l'aurez compris, est une étape importante, essentielle. Vous pouvez vous accorder du temps, du repos, de l'indulgence, de la bienveillance, des instants d'émotion et de doutes, des moments de découragement, des joies simples et des envies nouvelles, de l'aide matérielle (pour les tâches quotidiennes par exemple), une aide professionnelle (médecin traitant, kiné, sport adapté, ostéopathe, psychothérapeute, praticiens de bien-être)... pour un nouveau lien avec votre corps.
Un grand merci à toutes les femmes que j'ai eu l'occasion d'accompagner dans cette épreuve et qui m'ont appris tant de choses.
05/12/2022
Dans mon métier de sophrologue, je rencontre des personnes en situation de détresse psychologique. La sophrologie est une aide complémentaire au bien-être physique et mental, cependant elle ne remplace pas un suivi ou traitement médical, ni une psychothérapie.
Que faire si vous ressentez une détresse, un mal-être profond, une situation d'urgence psychique ?
Tout d'abord, parlez-en et demandez de l'aide !
Pour rappel, les psychiatres sont des médecins spécialistes, ils peuvent donc vous écouter, analyser votre situation, vous conseiller, et prescrire médicaments, arrêts de travail, etc... mais certains proposent la psychothérapie, d'autres non.
Les psychologues ne sont pas des médecins, ce sont des professionnels spécialement formés à la psychothérapie, ils peuvent proposer des séances de thérapie (individuelle, de couple, familiale...) régulières pour vous accompagner à retrouver un équilibre psychique, mais ils ne peuvent pas prescrire de médicaments ou d'arrêts de travail par exemple. Il existe plusieurs courants de psychologie : psychanalyse, approche intégrative, thérapie cognitive et comportementale, approche systémique...
EN CAS D'URGENCE : Contactez les urgences médicales (15) ou un numéro spécial dédié :
NUMERO NATIONAL :
EN GIRONDE :
30/11/2022
Nouvellement équipée d'un terminal de paiement, je vous propose désormais, en plus des chèques ou espèces, la possibilité de régler vos séances par carte bancaire au cabinet et à domicile.
17/09/2022
Elève ou étudiant,
vous travaillez dur pour emmagasiner toutes les connaissances nécessaires,
et vous êtes fatigué.e, stressé.e, ou vous avez du mal à gérer votre temps et votre sommeil ?
Quoi de plus normal, si cette année vous préparez le baccalauréat, ou encore un concours ou examen d'études supérieures...
Votre réussite dépend avant tout de vos connaissances et savoir-faire, mais êtes-vous aussi au top de vos savoir-être ?
Peut-être avez-vous besoin d'accompagnement pour mettre toutes les chances de votre côté ?
Pour tout cela, la sophrologie vous apporte une préparation complète, et des outils à utiliser en amont et le jour J, par des techniques de relaxation dynamique, relâchement, respiration, concentration, visualisation, méditation...
Plusieurs séances sont nécessaires pour apprendre et s'approprier ces techniques faciles,
que vous pourrez reproduire en toute autonomie au quotidien, et qui vous serviront ensuite dans beaucoup d'occasions !
22/08/2022
~~ QUELLE ACTIVITE CHOISIR POUR LA RENTREE ? ~~
Et pourquoi pas... la sophrologie en groupe, une activité de loisir "bien-être"?!
Mélange de relaxation, techniques de respiration, mouvements doux et simples inspirés du yoga,
méditation de pleine conscience, et visualisations positives, la sophrologie vous aidera à être zen !
LA SOPHROLOGIE EN GROUPE, C'EST...
CETTE ANNEE, JE M'INSCRIS POUR...
La participation au groupe vous engage à la confidentialité.
Inscriptions sur RESALIB ou par téléphone au 06.67.36.17.95
1ère séance d'essai offerte pendant tout le mois de septembre !
27/07/2022
Aujourd'hui, je suis contente d'avoir reçu mon titre "RNCP" et je le partage avec vous !
Vous me direz "Mais c'est quoi? à quoi ça sert? tu avais déjà un diplôme de sophrologie?! "
Alors oui, j'ai déjà un diplôme de sophrologue ! et c'est surtout de lui dont je suis fière !! parce que je l'ai passé en formation longue, avec de nombreuses heures d'enseignement, de théorie, de pratique, d'entraînement collectif et personnel, de stage en conditions réelles, d'écrits, d'évaluations, de rédaction de mémoire... et que j'ai appris la méthode en accord avec les techniques et intentions originelles de la sophrologie, telle que le Dr CAYCEDO (neuropsychiatre) l'a créée en 1960 et l'a faite évoluer ensuite.
Mais j'ai encore bossé, réfléchi, écrit, rendu un dossier, pour recevoir le titre "RNCP" que voici ! Il atteste simplement que mon diplôme privé de sophrologue est aussi reconnu au Répertoire National des Certifications Professionnelles, et que mon projet professionnel est sérieux, réaliste et viable. Un tampon officiel, en quelque sorte !
07/07/2022
Pratiquer une activité de bien-être, OK, mais quand? comment?
Nos vies modernes, ou nos moyens matériels et financiers, ne nous permettent pas toujours de suivre une activité de bien-être en cabinet ou en association, de façon régulière. Nous avons conscience que nous avons besoin d'une activité physique, ou de relaxation, ou de bien-être, un cours de yoga nous ferait bien... mais... "Je ne trouve pas le temps", "Mes horaires de travail ne me permettent pas de me libérer en plus de ma vie de famille", "Je n'arrive pas à me décider", "J'ai la flemme de reprendre les transports ou la voiture", "Je n'ai pas assez ressources financières pour pratiquer toutes les activités dont j'ai envie ou qui m'intéressent", etc, etc...
Je reste persuadée qu'il est essentiel de s'accorder un moment d'accompagnement individuel ou en groupe avec un professionnel, dès lors que l'on a des difficultés physiques ou psychiques. Cependant, il est aussi essentiel de faire ce qu'on peut tout simplement! et ce qui est juste et OK pour nous à cet instant. Et alors les moyens "virtuels" peuvent venir à notre rescousse !
Par ailleurs, les participants à mes séances expriment souvent la difficulté de pratiquer, "s'entraîner" en dehors des séances, ce qui est pourtant essentiel à la pleine réussite de la sophrologie : "Je n'y pense pas", "Je n'ai pas le temps", "Je n'arrive pas à trouver un moment tranquille", "J'ai du mal à me concentrer tout.e seul.e", "Je ne me souviens plus exactement de la technique", etc...
Je vous propose donc des vidéos / tutos sur Internet, en plus de mon activité professionnelle libérale.
Vous pouvez les retrouver sur ma chaîne YouTube Juliette Fenayon sophrologue en cliquant sur le lien ci-dessous : https://www.youtube.com/channel/UCyo_LvX8JOdrEZtKNoOpeOw
Vous y trouverez des séances de sophrologie de 10 à 30 minutes, que je recommande de pratiquer à raison d'1 fois par semaine (ou plus si vous en avez envie!), en audio ou en vidéo, ainsi que quelques pratiques ludiques courtes (quelques secondes ou quelques minutes).
Le plus important : prenez soin de vous! quel que soit le chemin que vous choisissiez pour le faire !
20/06/2022
Ah, le sommeil ! Un besoin vital et parfois une si grande difficulté...
Pourquoi a-t-on besoin de dormir?
Le sommeil a plusieurs fonctions :
- La récupération physique et mentale, qu'on peut aussi appeler restauration ou reconstitution du capital. En bref, quand je dors, je reconstitue mon stock d'énergie corporelle, de concentration mentale, de défenses immunitaires, mais aussi d'hormones par exemple (c'est pourquoi on dit parfois qu'on grandit pendant le sommeil).
- La mémorisation et la fixation des apprentissages. Et oui, c'est pendant le sommeil qu'on fixe les informations et les faits récents, mais aussi tout ce qu'on a appris de nouveau (les savoirs intellectuels, les techniques corporelles, ou les gestes techniques).
- La régulation des émotions : "La nuit porte conseil !"
Combien de temps doit-on dormir pour combler nos besoins vitaux? (et quand?)
Vaste débat!
L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), réunissant de nombreux chercheurs et leurs résultats d'études, fixe le besoin de sommeil comme suit :
- Jeune enfant de 0 à 2 ans : 11 à 17 heures de sommeil (en plusieurs cycles : nuit, siestes...)
- Enfant de 3 à 13 ans : 9 à 13 heures de sommeil (le sommeil évolue beaucoup pendant l'enfance, chaque individu est différent)
- Adolescent de 14 à 17 ans : 8 à 10 heures de sommeil (souvent nos ados dorment moins et récupèrent le week-end par des grasses matinées...)
- Adulte de 18 à ... ans : 7 à 9 heures de sommeil
Note : il est dit que les seniors (65 ans et +) auraient un besoin de sommeil légèrement plus faible, de 7 à 8 heures, cependant cette affirmation est remise en cause par certaines études qui incluent une sieste en milieu de journée (sieste nécessaire à la récupération de la personne âgée qui se fatigue plus vite), le temps de sommeil serait alors équivalent à celui de n'importe quel adulte (7 à 9 heures).
Quand faut-il dormir?
Les troubles du sommeil (au secours!)
Les troubles du sommeil, couramment appelés insomnies, sont de 3 types :
Certaines pathologies créent également des troubles du sommeil, en particulier : l'apnée du sommeil (problèmes respiratoires), les "impatiences" ou "jambes sans repos" (réflexes neurologiques), les déséquilibres hormonaux (notamment en mélatonine), le bruxisme (grincement des dents, mâchoires serrées), le somnambulisme.
A quoi sont dus les troubles du sommeil ?
Si l'on exclue les pathologies particulières, les troubles du sommeil sont en général "réactionnels", c'est-à-dire qu'ils sont simplement la conséquence d'un problème :
Mais que puis-je bien y faire???
Il est nécessaire de revenir à la définition du sommeil : c'est un état émergent de relâchement du tonus musculaire et de la vigilance mentale. Emergent, cela signifie qu'on ne peut pas le décider, on peut seulement créer toutes les conditions pour qu'il arrive !
D'abord, pour que cet état émerge, on oublie souvent qu'il faut simplement être... fatigué! C'est pourquoi tous les organismes de santé et les professions médicales insistent tant sur l'activité physique. L'activité mentale nous fatigue également, mais elle peut être difficile à stopper. Donc, pour dormir la nuit, il faut avoir eu suffisamment d'activité dans la journée. Cela paraît bête, mais tellement vrai ! Attention aussi aux fausses bonnes idées : faire un sport intense et/ou prendre une douche très chaude juste avant le coucher, réviser ou créer sa présentation powerpoint pendant 2 heures juste avant d'aller se coucher... Les heures "avant sommeil" doivent favoriser un relâchement progressif, une diminution de l'activité.
Ensuite, on se penche sur les conditions de sommeil, et parfois des choses très simples : matelas, chaleur de la pièce, draps, obscurité, bruits... Ai-je plaisir à aller me reposer dans mon lit, dans ma chambre? Est-ce que je m'y sens bien et en sécurité pour me relâcher?
Enfin, c'est là que la sophrologie intervient !
Comment fonctionne la sophrologie pour retrouver le sommeil ?
La sophrologie fonctionne toujours par la répétition, l'apprentissage et l'entraînement régulier avec des techniques simples. Il n'y aura pas d'effet magique immédiat, autant le savoir! Souvent, au moins 4 séances d'1 heure chacune sont nécessaires, accompagnées d'une pratique autonome chez vous. Par contre, la bonne nouvelle, c'est que si vous suivez les conseils de votre sophrologue, vous deviendrez totalement indépendant avec une multitude de techniques que vous pourrez réutiliser à vie comme vous le souhaitez, et vous obtiendrez un changement, certes plus lent, mais profond et durable !
La pratique de la sophrologie est comme un entraînement (ou même une rééducation) au relâchement physique et mental, exactement ce qu'il faut à votre corps et votre esprit pour réussir à s'endormir ! Vous pouvez apprendre des techniques spécifiques qui vous aideront à l'endormissement ou au lâcher prise, mais c'est surtout la répétition de la pratique qui vous aidera à passer de plus en plus facilement de l'état de tonus et de vigilance à l'état de relaxation, comme si vous aviez musclé votre capacité à passer de la tension au relâchement.
Les audios pour s'endormir (sophrologie, hypnose, musique, bruits de la nature...) : bonne ET mauvaise idée!
Les audios peuvent vous être d'une grande aide dans un premier temps pour remédier à des troubles du sommeil installés depuis longtemps, ou au contraire en cas d'insomnie ponctuelle vraiment sévère.
Le problème, c'est qu'ils peuvent vous rendre dépendant.e, et vos troubles du sommeil seront encore plus grands quand vous ne pourrez pas y avoir recours pour une raison ou une autre. C'est une méthode qui peut également être difficile à mettre en place si vous vivez en couple, en colocation...
Si vous choisissez cette pratique, je vous recommande fortement de désactiver la lecture automatique de votre lecteur audio/vidéo (ainsi il se coupera à la fin de l'audio), et de poser votre téléphone, tablette ou autre, à l'envers (écran vers le bas) et à l'extérieur du lit (table de chevet ou au sol, ainsi vous ne serez pas exposé.e à la lumière de l'écran).
Pour être aidé.e en cas de troubles du sommeil par un.e sophrologue, vous pouvez :
- soit vous faire accompagner individuellement (surtout si vous pensez que vos insomnies sont dues à des problèmes très personnels),
- soit participer à un groupe de sophrologie comme loisir "bien-être" à l'année, puisque c'est la régularité de la pratique qui vous aidera !
Alors, qu'est-ce qu'on attend pour faire dodo??
Bonus : Quand on souffre d'insomnie, souvent, on s'agace, on "veut" absolument dormir, ou au contraire, on s'occupe en espérant qu'on s'endormira plus facilement en se recouchant ensuite. Je vous livre une de mes clés : restez couché.e ! et (essayez de) rester calme ! Dites vous que même si vous ne dormez pas, votre corps se repose, tranquillement allongé dans votre lit, dans l'obscurité, et c'est déjà une récupération. Soyez persuadé.e que le sommeil finira par arriver, parce que c'est un besoin vital. Laissez faire, n'essayez pas de "forcer" le sommeil, acceptez l'insomnie. Dirigez vos pensées vers des choses agréables (souvenirs, paysages, nature...). Si vraiment vous devez faire une seule chose, c'est noter ce qui vous empêche de dormir, sous forme de quelques phrases ou juste d'une liste ou même un dessin, puis reposez votre feuille à l'envers ou votre carnet fermé. Je sais que tout cela est facile à dire et moins à faire, en tout cas, soyez persuadé.e que vous avez le droit de vous reposer. Bonne nuit!